J'habite un poète, épice espoir du spasme
Au crissement de plume sur page blanche,
...En feu d'une soif ambrée et déjà...
Le silence bruyant de ton regard m'agite.
Ton ballet neuronal où mon esprit cogite
D'un coté puis d'un autre asphyxie l'astre,
D'indécentes poussières chimériques,
Je conçois les Bosphores retirés des aspres.
Ô Ris! Cours! Accours sur le bas de ma porte!
La misère sera chaude aux plis de nos livres
Lacérés d'encres denses sabbat de sorcières
Ecritures aux couleurs ivres faméliques.
Ô jaillit ! J'ai couvé ta matière de fièvres
Les couleuvres de pluie s'échappent des vasques écritoires
Et j'écris, j'écris! seul face aux murs miroirs
Passages des calligraphies de mon imaginaire
Oh si mon dé sur six sursoit mes soucis
Si mes peurs pipent mots, c'est pour me grandir