Du mouvement des peuples
serons-nous les garants et flotter dans le vent
comme un oiseaux charogne
contre les possédants
me voici dans mon antre
bête blessée de n'être qu'insuffisant
gardez vous les poètes de n'être pas militants
nous devons dans nos écrits aussi parler des foules
qui montent à l'assaut se libèrent chantent leur renouveau
ne soyez pas muets
même si dérangeants nous croyons que poète
n'est bon qu'à dire les fleurs les nuages ou la mer
les monts chargés de neiges
et rien devant les yeux
Je vous aime peuples qui me montrez la route
je vous aime dans ma vie
ma déroute
enfin là-bas ici ailleurs s'allument des fanals
et vous êtes si grands
que mon coeur en a mal
de n'être qu'inagissant
Allons soyez contents
peut-être vais-je trouver enfin sur ces écrits des textes militants
dénonçant les pourris les êtres qui nous tuent
nous ferons des allures
qui ressemblent à celles de ceux qui résistants
ont dénoncé l'horreur les peines les tortures
des hommes sont morts sous les balles des tenants
chantons leurs silencieusements et meurt celle qui fait croire
que ses troupes de l'ordre vont sauver le tyran
en vous assassinant
poètes nous ne sommes pas
que des faiseurs de lunes
et je cesse aujourd'hui de pleurer sur ma vie
je la donnerai forte s'il fallait la donner
je la donnerai faible s'il fallait me murer.
Je vous aime peuple qui combattez
montrez-nous des chemins que nous avons perdus
dans une terreur de vies comme on ne trouve plus
dans votre révolution
parlez dans vos chansons
je vous dis mon désir de vous accompagner
et s'il faut en mourir je serai le premier