Parmi toutes les salopes que j’ai connues
Une seule se tenait
Nue
Sur l’arc-en-ciel des illusions
Me faisant croire que mes passions
Pouvaient pleuvoir à verse comme ces averses d’orages
Sales puanteuses
Sur les bavures de mes fumeuses
Dans les bouges infâmes de femmes
Parmi tous les salauds que j’ai pendus
Aux arbres des mers aux flots des nues
Sur les fumeuses d’idées malsaines
Me faisant l’heur de me croire saint
Alors que je n’étais qu’un cancer bleu
D’un sein
J’ai navigué parmi les pleurs
Comme se déversent les pleureuses
Dans les tombeaux des malsansgueuses
Parmi toutes les misères que j’ai connues
Et les salopes et les salauds
Il ne me reste quasiment rien
Qu’un moment mort qui sent le beau
Et je m’en mords
Jusqu’au sang chien aboiements de vices putains
Comme je suis
Forniquant là forniquant ci
Dans les fonds morts de rues désertes
Je les regarde ces femmes ouvertes
Montrant leurs ventres
Montrant leurs seins
Et rigolant quand je m’approche
Avant de fuir.
Parmi les mers que j’ai perdues
Une seule me reste
Toi c’est un leurre
Mais superflu
De mon bonheur qui sent la fin