PENOMBRESMes yeux crèvent le plafond
Dans le mystère de ses pénombres.
La nuit me surprend,
Encombre mes rêves morts.
Puisque les vents se déchaînent
L’herbe s’effraye du froid
Comme un bouquet solitaire
Dans une nuit lavée de ses songes.
Au faîte des collines
La vie fane ses fleurs d’espoirs,
Ouvre un chemin au milieu des nuages
Lorsque les corps semblent se fendre.
La nuit recouvre
La sensualité de ses ombrages
Dans le jardin des souvenirs.
Au loin
Des vagues ivres
S’enroulent dans les mots,
Peignent la cime des vents.
Une larme devenue diamant
Sur des sables fauves
Brise le temps
L’aube se pose au creux des doigts…