Je me fiche du trou
De l’espace la grandeur aboyante
De l’univers et les formes tordues
Qui errent dans ma silhouette
Les mots qui se détestent qui m’ennuient
Qui s’embêtent quand je les laisse pantelants sur les bords des anneaux
Je me fou des bateaux
Qui voguent comme des malades
Se tournent se sentent instables
Me donnent le mal de mer
Avec le mal d’aimer
Je me suis tant roulé
Dans la boue de misères
Voilà je suis Malick je fais mon cinéma
Je m’envole sans panique
Et tue sans importance et sans savoir pourquoi
Je vous mets dans une pénitence
Vous soûle et vous violente
J’entre quand vous dormez
J’entre dans votre chambre je viens pour vous violer
Je suis Malick en transes
Je vais t’assassiner
Je me fiche du trou
De son immensité de cet orgueil du mépris que tu donnes
Je ne suis plus esclave ni le tien
Ni celui de personne
J’ai la fleur au fusil
Qui m’empêche de tirer
Je me fou de vos qu’en dites-vous
Je vais m’assassiner
Je me suis tant roulé dans l’odeur de vos draps
Que plus rien n’est à moi
Et que vous m’avez tué
Pourtant je sens en moi
Avant de me coucher qu’une étoile s’est levée
Qu’il existe au-dessus de ma tête
La densité palpable
D’un ciel bleu qui me fait respirer
Ces poèmes sont en préparation d'un recueil intitulé
Poèmes pour les génies