Un texte -un discours- colérique qui fustige l'incapacité du présent à persister et à ne point créer de passé.
Le temps est une entité étrange. C'est un peu comme une ligne provenant du "passé", marquant un point (le présent) et poursuivant sa route dans le futur. "Passé" et "futur" ont des similitudes d'infinité de durée. Le "présent" n'est qu'un instantané entre deux infinis. Cela suffit-il à s'en rassurer, à s'en contenter ? La réponse est personnelle. Pour moi, le présent pose les questions, le passé donne les arguments et le futur la réponse. Et que regrette t-on finalement, le passé où le fait de réaliser que le point du présent est prêt d'imploser, annihilant le futur ?