La maison du silence
Abrite la révolte du monde
Elle enfle au rythme
Des assauts de temps
Qui bat comme un cœur malade
Soudain dans un souffle puissant
La vie se déroule à nos pieds
Comme une plaine fertile
Les entraves des âmes damnées
S’enlisent dans les sables mouvant
Et ces ailes…
Ces ailes que nous pensions engluées de poix
Claquèrent dans le levant