Maintenant je calme
Une bourrasque vient tout déranger
Ce que j’avais mis en ordre
Tout s’envole sans que je sache qui est tout
Peut-être personne
Sûrement des sentiments impalpables
Par la fente l’œil qui ressemble étrangement
Au bouton de rose
Assis devant l’ouverture pour épier le moment
Vivement passager qui s’enfuit dans l’éclair
Laisse le rouge du sang
Gorger la plante
Un moment violeur voleur puis rien
Attendre
Maintenant je respire calmement
Un désir qui revient une grande marche
L’approche dans le souffle qui se précipite
L’horreur bleutée dans la chaleur intense
Une immobilité peureuse
Au bord du précipice assis au-dessus du désordre
Avant de tomber comme le funambule qui perd l’équilibre
Le cri soupiré puis le cri crié
Violemment au visage l’entrée dans le fond du lit
Du fleuve le soubresaut d’ennui, qu’il pleuve
Un moment autre que celui d’avant
Mais identique
Maintenant endormie je te vois
Si blanche que la pâleur de ta voix
Submerge ma dernière flamme mais je te vois
Enfoncé dans l’âme d’amertume
Je me noie d’une crue ma bouche ouverte
aboie
De toi plus belle
Dans cette chambre chaude écoute je suis là