MON CHAT
Songeante et rêveuse en mon alcôve;
Je me plongeai dans le regard de ce fauve.
Fixant ses prunelles insondables, énigmatiques;
Je découvris l'inaltérable, le magique.
C'était l'infini, dans ses nuances d'ambres;
Qui tourbillonnaient en ce mois de décembre.
Quelle perfection admirable et fier se trouvait en ses yeux.
Il était mon félin, mon chat; c'est un peu prétentieux;
Mais ce petit être affectueux, indépendant et curieux;
Restait là; calme, ronronnant, silencieux.
On eu dit une statue d'airain, une sculpture antique;
Où se dissimulait un corps souple d'une agilité élastique.
Son pelage doux, satiné, soyeux et velouté;
D'une douceur chaleureuse, amplifiait cette beauté.
Mon idylle était noir, comme l'onyx en est sombre.
Seul le reflet de ses pupilles se réfléchissaient dans la pénombre.
Émergeant de son regard admirable et troublant;
je réalisai que ses secrets ou même un semblant;
Demeureraient à jamais voilés et mystérieux;
Dans les profondeurs merveilleuses de ses yeux.