soucieusements

Le temps d'automne m'enclume
de lourdeurs infamantes
quelque chose s'est cassé dans l'ailleurs des mouvances
je me peur je me transe
dans cette intolérance
quelque chose se balance
au-dessus de l'errance
les mots se font si dense toujours la même différence
je me lance tu te danses
hypnotique devant moi
je me rance et de mon âme de fleurs
ne fais qu'une triste odeur
de mes entrailles pourries au fond de mes bonheurs.

Dans ce fichu combat dont on ne sait l'issue
jamais ne trouverons cette proliférence
dans l'immense absolu
nous resterons toujours que l'ombre de ce que nous avons été
je ne peux supporter cette pâleur des sens
ces lignes sans mouvances
ces lignes d'atroces suffisances
qui me débordent dans le flot de ces marées de maux
nous sommes de nos semblables que bien tristes semblances
mes soldats de brûlances cessez vos jérémiades
ni lunes ni brillances
de soleils qui se noient laissez dans ma démence
le droit
laissez de mes défaites l'exploit
et ne faites de fêtes que si je suis absent
me taire est ma jouvence.

On ne peut tout connaître.

Je jette par mes fenêtres tous ces écrits sans voix
je brûle mes tableaux
puis te regarde le soir
tracée dans l'ombre fine d'une chambre qui boit
les dernières lumières
d'une nuit sans émois.

On ne peut tout connaître

Je ne te savais pas si belle et si jouissante
j'aurais dû dans les tremblements frileux
d'une vie qui s'emploie
faire le geste qui nous lance

Le temps d'automne m'enclume de trop d'indifférences

Lilou a tout dit... on sent le poids de la vie peser sur le poème... mais ....!!!!!!!!

Joli com. Lilou je le comprends bien mais je connais la difficulté de l'exprimer car mes poèmes, il faut le dire, sont tordus, et il faut aussi leur tordre le cou, mais je ne sais pas écrire autrement.
Puis je me suis plongé dans ton je t'embrasse qui me rend le remord de ne pas te voir plus souvent. A travers tes écrits qui me portent et m'apportent je comble un peu cette tristesse, merci de l'avoir écrit.
Elfée chapeau dans ta courte expression. je sais que je vais autrement et mal, j'entends les silences et les violences qui me viennent je pense que j'aborde réellement les rives de l'âge et qu'il faut m'en convaincre. Je me sauve dans l'écriture de poèmes pour les jeunes que je teste chez mes petits enfants...
bises

Mais vous parlez d'automne et non pas d'hiver...
Cette saison de la vie nous fait nous remettre en question mais ne manque pas de charme non plus.
Laissez-vous donc porter par la douceur du moment...
J'espère vous avoir bien suivi?...