petite chose douce.

Il nous faut des beautés
des soleils des lumières des luminosités
des promenades sur des flots calmes argentés
avec des barques douces comme des brouillards d'hivers
il nous faut vivre peut-être même à l'envers
couchés sur des tapis de mousses
installés près des étangs gelés
lancés comme des pierres l'un à l'autre accroché
il nous faut peut-être toujours vivre en été
briller de solitude habiter les haillons d'habitudes
cracher aux yeux des géants malfaisants
cracher sur le serpent
colorer d'un nuage de lune la peau blanche d'une femme
caresser de la douceur des mains
un corps vibrant d'amour

Il nous faut se promener ensemble
comme encore amoureux jamais défaits de l'amble
autour de la rivière
S'enfoncer dans la mer en regardant les pas
qui dessinent leurs traces dans les coeurs des amants
il nous faut des vibrements
comme des éclairs d'orages et des pluies des mirages
des croyances des outrages
tout ce qui fait un être
sans jamais avoir honte ni regrets
de porter ce que nous ignorons
et de n'être qu'un être
construit de ses passions

oui il nous faut tout ça...

un petit coup de coeur pour "briller de solitude habiter les haillons d'habitudes"

Je viens de commenter ton précédent texte et me voilà surpris une fois de plus. Je ne sais plus quoi dire puisque là encore, tu nous montres un autre toi, ou en tout cas un toi que je ne connais pas.

Un être construit de ses passions, un être que j'aimerais être, une formule très politiquement incorrecte.

Et pourquoi pas ?

Ouf je m'y retrouve ! J'aime cette musique, j'aime les images ...Voici un bon mélange de nos écrits comme si nous t'avions inspiré ces jolis mots qui me plaisent. Quel orgueil n'est-ce pas de penser que nous sommes un peu pour quelque chose dans cette douceur revenue chez toi et qui te va si bien!!!
Je te dis bravo!
Amitiés sincères.

Merci les amours je crois que je ne me connaissais pas cette douceur sauf quand elle se donne un matérialisme en dehors des écritures si vous percevez ce que je veux dire.
Mais vos promenades m'inspirent aussi et je les emporte souvent avec moi pour jeter hors de ma roulotte ces méchantes colères et faire place aux calmes enchanteurs des étangs des lacs et des beaux sentiers dans les sous-bois.
C'est un combat intime qui viole mes espérances et quand les horreurs sortent par la porte elles reviennent par la fenêtre.