déclic et sens

Mes chemins d'obscurances
brumes de mer aux clartés obsédantes
peuplées de voix perdues
je vous entends
passent mes nuits plus belles que mes jours
comme fières mes envies deviennent d'importances.

J'écris des malséances ces moments d'obédiences
comme des traces laissées sur les éclairs du vent
des orages des mots qui se recroquevillent
tels des mues de serpents

Je ne suis obscurant
que dans ces mélanges d'ordres
de tous ordres et n'importe comment
cette déliquescence

J'en abreuve les bouches en caresse les corps
te voilà qui bouge dans le silence la mort
d'une chambre de mousse
il me semble que nous sommes l'ensemble
même dans un séparément
lointaine quand revenantes mes insomnies
t'entendent et s'étendent sur le blanc
de ce brouillard des yeux que la passion aveugle
qui me donne le semblant
d'être un autre jamais moi
de te voir aussi belle
que les vols d'hirondelles sur le rouge d'arc-en- rouge

Et bleue la mer et bleue la montagne
bleu l'air le souffle qui boit le sang
éclabousse les airs dans le seul mouvement
de la grande espéra

écoute comme j'écoute les voix venues d'innocences
écoute enfance je deviens toi

Et comme l'enfant tu changes les couleurs au gré de ta plume qui me donne bien du fil à retordre pour m'y retrouver...mais je progresse!
Merci Pierre-Louis. Amicalement.

Oui, je crois qu'à force de pousser les recherches au sommet des écritures automatiques je vais devenir incompréhensible mais " La femme qui tremble" ce grand livre qu'il faut apprendre et avoir le courage de s'y accrocher m'ouvre des portes qui ne demandaient de ma part qu'à s'ouvrir. Il y est question de cette fameuse écriture dont on est pas maître. Il faut se lancer et détruire les remparts des mots qui empêchent de pénétrer dans la citadelle de chacun. Merci de me lire quand même. Mon dernier roman en cours d'édition parle de tout ceci, car celui qu'on regarde dans le miroir n'est pas notre reflet mais un Autre inconnu mais qu'on aime... Bon merci de tes sonnets il me remettent à l'endroit.