Mes sentiments cachés
Sous les muettes paroles
Mes non-dits qui s’affolent
Ces immenses noirceurs des amours et des cœurs
Mes sorcières tant aimées comme je m’ennuie sans vous
Quand vous dansez ailleurs
Je me vois à genoux sur les marches des bonheurs
J’aspire à vous parler
Mes colères rentrées des grandes désespérances
Qui stationnent dans le ventre
Usent les ailleurs perdus
Les regards qui s’aveuglent je vous lance mes rues
Aux éclairages sombres
Dans les leurres des passions
Pour savoir si on marche ou reste dans les décombres
De mes immeubles-tombes
J’aspire à vous construire
Pour tout recommencer
Je sais par illusoires
Que le temps a passé
Me voici sous la cendre des âges
Pourtant mes immortelles
Mes dernières étincelles
Se contentent de rire
Attendent les souffle bleus qui naissent des horizons
Je te retrouve encore
Comme une sombre embellie
Aux portes de mes salons
Attente insupportable
J’aspire à tes espaces et cherche une raison
Qui allume les yeux
Me donne une solution
Pour effacer la triste abolition
De l’esclavage du temps
Mes funestes géants aux visages sans rides
Allongez mes nuits folles
Quand nous sommes livides
En regardant parfois plus loin que le regard
Et nous ne voyons rien
J’aspire à vous entendre
D’un autre temps