Souffrances indispensables que celles de la vie.
Souffrance abominable que celle de l’ennui,
Qui vous guident, inlassables au tréfonds de votre âme
Et vous mettent à l’index, dans cette pose infâme,
Vous prouvant qu’aujourd’hui, il n’est plus si petit
Cet homme qui attend, qu’on lui rende la vie.
Mais cette vie, il l’a, depuis la nuit des temps.
Elle lui appartient ! Elle n’est pas au néant.
C’est juste qu’il est seul, et qu’il n’a su poser,
Poser ses grands yeux vides sur cette immensité.
Enchaîné, supplicié, il ne s’est aperçu
Que du mal subit, et non de ce qui tue.
Infortune passion que celle de s’asseoir
Devant l’âtre sulfureux, de notre désespoir.
Etant tous convaincus que demain est trop tard,
Alors que l’étincelle, que l’on a laissée choir,
Attend notre réveil pour servir au comptoir
Le miel de cette vie, si légère et si noire.
Souffrance indissociable qui n’est bonne qu’à jeter
Qui nous laisse esseulée pour tout mieux décider.
Jusqu’au jour où votre âge vous réveille, et vous dit,
Qu’il n’est jamais trop tard pour embrasser la vie.
Et même si vos larmes vous disent le contraire,
Ne les croyez donc pas, faites leur donc voir l’enfer.
Car on est toujours seul pour peu que l’on regarde.
Pour peu que l’on se mente, dans ce miroir du diable
Où notre ego se dit, qu’il est déjà trop tard.
Où notre alter a vu, que l’on était ignare.
Si la réalité, est tout autre ici bas
Sachez la dénoncer, on vous remerciera.
Cet homme qui attend qu’on lui donne la vie.
Cet homme qui attend qu’on lui rende l’envie.
Que de secrets caprices a-t-il de souffrir
Sans pouvoir sentir, un jour, couler sa vie.
Pp.
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Sujet: SOUFFRANCE... 
Lun 12 Sep - 16:38