Salutez-moi j’ai encore des routes à violer
Des pensées peu discrètes de soûleries de mots et des maux à revendre
J’irai pour me défendre
Peut-être jusqu’à tuer ces innommables horreurs
Que l’on mange aux repas
Je vais vous inviter
Parcourez avec moi ces chemins double errances
Je sens cette lumière
L’odeur sans espérances
Cette cruauté d’enfance
Qui refuse l’approche de la fille aux yeux pers
Cette fille qu’on distrait
Dans une vague souvenance
Muse que diras-tu si je t’arrache le cœur
Entre John Mellington SYNGE
Protestant et bourgeois
Elle cette jeune Irlandaise comédienne catholique
Quel fut leur énivrance
Cette rencontre immense comme un ciel de mois d’août
Elle s’appelait Molly Allgood
Et tout ne fut qu’amours alcools et violences
Et pourtant de promesses impossibles
Mais savoir comment vivre
Jusqu’à la destruction.
Salutez-moi de vos émois
Je suis prudence jamais en moi
Je parcours les champs immenses
Couverts de morts
La pluie ne tombe pas
Les larmes sont d’abondance
Dans les brumes londoniennes Molly semble se noyer
Et des voix différentes décryptent son histoire
Elle est comme la mienne
Celle qu’on garde secrète
Je suis le même que vous
Je crie dans vos silences me bouge dans l’ignorance
Que me dira la muse de ceux qui en s’aimant
D’une passion violente
Finissent par s’immoler
Je reste dans vos sentiers sinon je vais hurler
Ce n’est qu’inconvenances