In ondations

Rien ne sert d’être bleu
Ma planète vit de terres inconnues
Vous n’êtes de la rose qu’un parfum dissolu
Je m’entête d’un amour
Solitude d’amant j’attends de ne plus dire
Pour savoir qu’en aimant
Je ne porte de moi-même
Que la même inconstance que vous portez aussi
 
Rien ne sert de sentir
Les libertés se cachent ou se moquent de moi
Elles connaissent des émois
Que je soupçonne parfois dans vos élans d'aimer
Qui sentent les perfidies
Et vous ne ressemblez à aucune des sorcières
Qui me font cuire la nuit
Dans leurs chaudrons de cris
 
Rien ne sert et bien moins encore
De cacher votre corps
L’étoile qui l’illumine n’existe que dans mes yeux
Vous aurez de mes tourments
Maladifs et anxieux que ce que je vous montre
Mes silences ressemblent étrangement
Aux silences de la mer
Dans mes marées montantes ne sentez-vous jamais
Ce flot qui me consume
Et quand bien même j’aurais un élan vers vos cuisses
Il faudra me chanter
Comme l’eau claire des sources
Une autre mélodie car je n’aime souvent
Que les fleuves qui débordent

merci ma douce et j'ai vu sur facebook une photo de la tête blanche d'un cheval que tu as faite qui m'a beaucoup parlé car j'y trouve un regard chaleureux et une douceur qui pourrait me réconcilier... C'est très beau merci aussi, ta richesse me comble et j'aimerais qu'on la porte aux flots des amours vraies.