Il était une fois…deux sœurs.
Comme dans les contes d’antan,
Papa et maman, c’est logique
Eurent beaucoup d’enfants.
Est-ce des mathématiques,
Une plus grande et une plus petite?
Une première et une dernière née ;
Quatre frères et douze années
Nous séparent continuellement,
Quel bel encadrement !
Nous sommes opposées
et non contraires,
Toi, vite poussée du nid,
moi, longtemps couvée,
Toi, l’aînée, moi, la benjamine
Toi, gardienne des institutions,
moi, souvent en révolution.
Nous sommes non paires,
Mais sommes impaires,
Sur l’intervalle de notre vie,
Non issues de la même période,
Comme une fonction croissante,
Nous évoluons dans le même sens.
Voilà ce qui nous rapproche aujourd’hui,
Les deux filles de la famille,
La force qui nous unie,
Depuis que nos parents sont partis,
C’est d’être sœur, nous l’avons compris.