resto-femmes

Mes traîneuses de bordels
aguicheuses et cruelles, fantômes de mes bars
je vous invite la nuit
assises contre mes spasmes
dévoreuses de chaque être qui bouge
de chaque murmurations
abreuvées des alcools qui roulent dans mes veines
je vous construits dés que je m'ensomeille.

Sur ce lit de mortel
je regarde ce chant posé sur une étoile...

J'intente dans mes procès
des histoires félines
d'autres poisons tourmenteurs de mes formes
pour arracher les traits de mes visages masqués.
Avaleuses voraces de mes os
de mes chairs de mes sangs de lumières
je vais en détestant votre pressentiment.

Posé sur une étoile le chant
la bouche large béante......

Mes traineuses nous aurons de vos lits
de bizarres contacts et les foules
sauveront de nos larmes en cris
des espoirs défendus pendus au fond des âmes
mes traineuses de drames
aurons-nous des voyages comme des chameaux perdus
dans vos déserts arides
encore un corps de rides
encore un corps infâme

la bouche large béante
éjecte ses notes en pluies d'absentes.

Quand pleuvent les vents
les larmes
les forces et les tourments
quand les mensonges rient
on caresse nos oublis et nos ressentiments
qui nous creusent l'esprit
et nous jettent si loin
que la mer nous avale et jamais ne revient.

.

des images qui te hantent, du vécu sûrement. Tu nous emmènes, une fois encore, dans le labyrinthe d'un rêve dont je ne parviens pas à définir s'il effraie ou rassure. Mais je te lis, c'est bien là l'essentiel.
Le titre m'échappe.

amitiés

Oui, sûrement du vécu. L'émotion qui ressort de ce texte est trop forte pour avoir été inventée.

Bravo pour ta façon d'écrire.

Noirette

Ne tenez pas compte des titres que j'utilise, étant partisan de ne jamais donner au futur lecteur une impression et cherchant surtout à titrer le texte à l'opposée du texte. Je ne titre que pour le forum puisqu'il le faut. Non, ce poème n'a pour moi rien de vécu, il est vécu par la force inconnue qui me le fait écrire, . celui que je viens de poster n'est pas non plus du vécu. je ne suis jamais maître de ce que j'écris, ni du comment, ni du pourquoi. Le flot vient d'ailleurs mais je ne sais pas d'où. Bisous et merci.

un tourbillon de sensations... mais tu es très fort pour ça....

:konfetti: