Dans nos voyages fictifs
le désordre sensé d'ordres à donner
enfloue cette pureté qui joue l'été
au firmament bleuté d'un regard expédié vers l'abîme
aux cimes.
J'abreuve comme dans ton lit
le fleuve.
Dans mes rêves d'épreuves qu'on sent à donner
le bonheur occulté soudain comme la nuée
d'un orage caché montre la démence
et sorcier qui danse prouve le feu
des coeurs.
L'éclair un instant retrouvé
Puis déjà terminé en clin de cils la paupière fermée
juste pour tenter de garder l'image
juste.
J'assèche comme dans ta source
l'oasis.
Dans mes routes vers
et encore plus vers toi
ce chemin vert d'envers et d'univers
en soie
se balance quand la sorcière s'élance bras tendus
le visage ouvert se transforme comme toi dans la forme de cette union
de moi à toi qui danse
elle s'assemble à son sorcier
comme toi à moi
jambes et corps emmêlés jusqu'à la disparition.
Dans l'absence j'imagine et nue
te vois.
Dans mes insomnies lointaine trop loin
encore cet oiseau sur ton épaule qui pose
un baiser dans ton cou
s'envole chante et pleure et mou
se fait déliquescence dans le contre-sens
d'un moment fou cette crue hausse le ton
s'enflue de son courage et serre la gorge
éraille cet espoir fou
et là sur les visages démoniaques afflue
dans cette danse le repos caché mais vu.
Comme dans cette fuite je meurs
au dernier soupir j'entends tes désirs se coucher contre mon flanc.