Réveil d'ete

la vie m'infortune
et perd
les monstres se lèvent la nuit ma mère
les monstres
les jardins d'Arcadie flambent
sur l'aube ton cri rampe
s'éternise dans le silence.

Les champs d'étoiles s'effritent dans le ciel noir
je m'enfrise d'histoires
me vente
les fleuves s'enrentrent
dans le flot de la terre les monstres ma mère se lèvent
dans le cauchemar flambeur des déserts de coeur

Je t'oublie m'enfleure
de bouquets fanés t'offre le meilleur
sans savoir ce qu'il est.

Les fées se cachent
de vapeurs et peurs
ne font que paresses je suis
le livre
qui boit ma sève
m'épuise
rien n'est que vide
viens
je t'invite on parlera beau
en regardant la mer.

Peut-être serons-nous sauvés
les chants de sirènes éclatées
ne borderont plus nos désespoirs
les oreilles arrachées et la force
et l'espoir.

Puis là posés sur le flanc bleu de la dune
une tranquillité
une fortune un silence lovés
qui me font du charme un clin d'oeil
invitant.

Est-ce toi qui viens juste d'arriver.