Connexion centrale, je demande un gant.
Un gant froid et rigide extirpé d'un bloc de glace géant.
Attention.
Je réserve mes meilleurs sentiments pour tout de suite.
Je suis un goéland, non un ver que le goéland abrite
A la fois sombre destroyer et parasite.
Rémission.
Sitôt excrété par le maître des cieux, en une vagabonde orgie, au delà de ces flots
Je maudis une trace évidente, rembarre les idiots qui fuient le guano.
Je suis dans la substance riche aux reflets de nacre.
Pouah ! Qu'est ce que la nacre sinon un reflet pour nos taudis ?
Silences trahis.
Bientôt dans vos faces, les lumières qui crépitent,
Trop tôt pour vos yeux la lumière des Vega, Upanishads, enfin déféquée
Sitôt qu'on le dit la pensée persécute et rebondit dans un espace sombre et limité
Rien ne contient ma pensée.
Babines d'un babouin fou, qui crache contre le vent.
Cet animal, décidément, veut me dire quelque chose.
Derrière son bras, un frère reprend la sérénade pour stopper la chaleur.
Sombre orage, accorde nous un peu de répits.
Ma pensée s'unifie au gazon, étincelles vertes abrasives.
Une licorne empale un lion, démarrent les chariots inhumains des longs cortèges
Une idée a traversé l'humain
Et si de ce gant je redécouvre la neige ? Privilèges d'un saint.