déférancements

De cette étrange brûlance
un plongeon une errance
un feu d'étincellances
et j'entranse l'esprit
le jardin des souvenances
grille ses dernières fleurs

j'oublie
entre dans un courant se calme et se réduit.

Souviens-t'en du bonheur
comme nous étions d'enfances à la chaleur
silence
encore la tête aux frôlements d'étoiles
et ce bateau de toiles
construit de rêves et brumes.

De cette étrange s'allument
des yeux comme feux d'arcencieux
balancent l'état où nous enfument
les cris
à la mouvance des caresses des doigts qui abreuvent l'absence
ce vide d'inconnaissances
et toi.

J'oublie
l'inconvenance et plie
je nous festoie.

Passage à vide emplissements du vide
cette santé qui vide
toutes les voluptés aux bruisances
une clarté une luminaissance
éclairées qui brumentent les espaces
déforment les lignes
dessinent des bateaux fantômes et leurs pirates
affamés.
Et toi cette éclairajetée
sur une seule droite et fière
la vague de propreté qui nous lave
sur la grève
seule une trace
seule qui s'enmoite
et vibre.