Car...avance

Il voyage avec deux sacs
Un pour recevoir l'autre pour donner
Même l'arbre éprouvé en perd son feuillage
Les yeux ballants entraînés par le vent inscrit le manque
Dans la mélodie de chaque semelle
Le sourire de chaque lèvre dans la gueule des hyènes
Et sur les branches des bonnets d'âmes accrochés à la soif

Un ange en nage nous a frôlés
L'imzad caravane des cheveux d'embrasure
Lui et moi sont entrés sous la tente
Elle était déchirée

Elle est déchirée

Les gestes tisonnent la lueur de la natte
Il nous faut démêler les noeuds coulants d'une vie étranglée entre sa couche et ses puits

Touareg
J'irai cogner au ventre des saisons désendimanchées
La caravane avance sur des silences suicidés

C'est très suggestif cette car... avane ou car...avance. Un début qui fait penser au " Va cheminot Chemine" Puis une rencontre car connivence vers la tente où le lui et moi sont entrés, voulu je pense pour prendre une distance et dépersonnaliser les deux ensemble ne sont plus êtres mais âmes ou fantômes ( Ils sont entrés) sinon dire Lui et moi SOMMES entrés. Ah ! j'attends une réponse cinglante. Puis ce Touareg, tel celui rencontré aux portes du désert si beau, si magnifique que j'ai eu peur que ma compagne l'accompagne et m'oublie.
Je n'avais pas vu ton texte en me demandant si l'ailleurs t'avais emmenée...

kikou

une note d'ailleurs et la rencontre d'un Touareg comme hors désert,comme une surprise, une belle surprise.