Il me semble n’avoir plus un rêve à coucher
Au chaud de l’oreiller. Mes nuits deviendront blanches
Sur la trame lilas où vous frôliez mes hanches,
Cœur et corps en absence à ne plus vous toucher.
Il me semble n’avoir, parfois, plus rien de tendre,
Pas un mot en portée où chanterait l’amour,
Plus qu’un épais silence à soupirer le jour,
Cœur et corps endormis à ne plus vous entendre.
Il me semble n’avoir pourtant pas un regret
Des choses de la vie. Les unes délicieuses
Et d’autres sombres et, bien pire, fallacieuses,
Vous m’avez tout appris et je vous en sais gré.
Cœur et corps en accord, ce jour, à vous quitter.
L’hirondelle
18 oct. 09