A perte de vue des hommes sont allongés
Démantibulés mélangés, à la boue à la puanteur
A la noirceur
Les rats courent parmi les cadavres
La plaine n’est que déchirure
Bertha la groose a disparu
Le silence est assourdissant,
Dans les arbres encore debout
On peut voir les cadavres de chevaux.
Des débris jonchent un sol boueux gorgé d’eau,
Emmêlées de sang, d’ excréments , de ferraille de bois
A la terre
A la chair
A la vie
A la mort
La plaine n’est plus qu’un vaste terrain rempli de creux béants
Larges et profonds qui vomissent les âmes
D'hommes bons , innocents
Ö trompette tu peux sonner l’art mystic
La mort est passée
Et c’est nous les hommes qui l’avons semée
Le vent ne souffle plus
La pluie a cessé de tomber
La plaine est éventrée
La mort est parmi nous !