Mes voyages d'erreurs
calfeutrés mal en point
et point final
comme l'horizon bouché
mes inutilités sommes-nous enfermés
dans ces mensonges ces non-dits
comme des nuages d'orages qui ne veulent éclater
j'absorbemens les pleurs
gonflées de torrentiellements épreuves
ces pleurs qui sont retenues
dans un désordre de folies
ces mangeuses de cris ces engrosseuses lardeuses
comme des boues puantes
mes voyages d'errantes sur les débilements stupides
je m'enflirte de ces matins grossiers
gonflés de maux ma sournoise
compagne sournoise épargne la déliquescence des chairs
épargne ces flots de sangs et de pus
qui lancent dans l'air pur marin
les odeurs des confus
Je me ballade de refus en concessions malades
de combats pour résistances
de combats pour l'attente viendra
le vent noceur épurateur de l'air
nettoyeur de lumières
et l'éclat
sera de soleil ou de ce canon qui tire
les boulets du feu de nos intérieurs
jamais vomis
jamais crachés
parfois les sorcières lâchées crient mais ne pardonnent pas;