l'oiseaupose

Folies je me compose
et pleure dans les parfums des roses
je meurs
folies nuages de feux de noires soeurs
et pâleurs
je me métamorphose en croyance d'horreurs
dans l'errance

Aujourd'hui je viens en provenance
d'un puits pays de soleil et de nuits
je viens
j'absence l'ennui en fortunes d'espérances
je transparance
les bruits et les brumes dessinent
une volée de pluies
passagements de fuites là-bas
l'oiseaupose présence dans l'ombre
guette sa proie dans la brume enveloppe des sens
tes yeux s'envolent comme une nuée de plumes
je cueille au passage un clin d'oeil
un geste une paupière qui tremble
je t'aime à l'aube
sur le tremblement d'air
la musique les notes du piano la musique
s'invente comme on marche
je me pleure d'immenses et l'heure danse
vois
cette robe chatoyante qui tourbillonne
m'élance du revers de la main
un espoir de lendemain
puis passe et rien.

Le souffle léger qui vibre
et fait vibrer les soies du rideau tiré
sur notre lit
je défacture le temps tambour sonnant
clairon dressé
je t'accueille après cette volupté
mais le rêve s'escarmouche mouche la mouche
qui traîne dans l'air moite de l'été.