Je te soleil le coeur et le corps
le mouvement lancé ce matin sur le ciel
d'une longueâménité
patience d'âme je dis cette longueâménité
pour une flamme
jamais ne te surprise comme prises
les amours solitaires
la mer
le temps immobilisements soudain
sidérés posés sur l'ombre
lointains
d'une noirceur d'orage.
Je te survente ce paysage
la houle se frotte
chatte meurtrière ronronnante sur moi
invitante
tu décrispes la force et détends les élans
aux soupirements j'entends
cet encore qui se vante et se ventre comme lamentablement
ventre contre ventre
je suis l'ange asexué.
Ma sautillante surmeneuse épuisante
cette longuâménité se fend de son rire cinglant
dans le pourtant
prêt à me récompenser
j'écris solitudiquement ludiquement
me moque des pensées
je nage dans les mots comme sur les moutons des mers
aboivreusement assoiffé de toi
je m'énerve et sous la table je bois
comme ce trou qui me hante
et fleuve mes tourments
insomniaques
Je te maniaque
solidement encrée dans les plis
de ma peau
tatouage