Feuille blanche

Page blanche
Immobile
Crayon flanche
Sans mobile

Pas de muse
Pas de vers
Qui s'amuse
A l'envers

Mais qu'écrire
Dans ce jour
Quel désir
Quel amour

Les notes sonnent
Pas les mots
Abandonnent
Le traîneau

Rimes plates
Sans effroi
Pour l'épate
Pas pour moi

Mot pour mot
Juste comme ça
ça sonne faux
ça sonne pas

Des mots, dis,
Crèvent la faim
Enhardis
Pour la fin

Des mots dés
Des mots clés
Bien cachés
Oubliés

Tant à dire
Avec ça
Mais écrire
Je n'sais pas

J'ai connu ces moments avec la peur de n'avoir plus rien à dire ... Je n'écris que depuis peu mais cachés sous les mots on peut tellement faire jaillir des émotions, des souffrances enfouies depuis longtemps...Vous avez su exprimer tout simplement cette peur de la page vide...qui ne l'était donc plus!
J'ai aimé votre texte et je vous félicite!

voilà qui est bien tourné court et sérieux avec les mots qu'il faut donner, mais...
La page blanche n'existe pas , on la côtoie, on l'aime on la chouchoute car elle va faire notre lit et au contraire de nous faire peur il me vient depuis très longtemps le plaisir de l'aimer car vierge je vais la couvrir de tout et de n'importe quoi, elle est bien davantage que mon stylo mon amante et ma désirée mon instrument de mots comme l'instrument du musicien qui fait journellement ses gammes et ainsi me vient le plaisir de faire les miennes puis de la déchirer ou de la garder. Nous sommes liés et c'est en la couvrant d'amours qu'elle me donne des idées
Comme je l'aime et comme elle me le rend bien.