Bonjour Nathalie,
Je n'y connais pas grand chose en Mythologie, quelle soit Grecque ou Latine et j'avoue que je suis allé voir ce qu'était le FATUM. Il est encore tôt et mes neurones, comme mon jardin ce matin, sont dans une brume épaisse.
Mon esprit s'est donc éclairci (mon jardin suivra sans doute aussi) et je te donne mon sentiment.
Le hasard est un besoin.
Sans doute sommes-nous tous destinés à suivre quelques grandes lignes de notre vie dans cette civilisation et sur cette planète.
Mais il existe, comme une rafale de vent qui dévie la trajectoire d'un oiseau, une biche qui traverse la route juste devant la voiture, un téléphone qui sonne au moment de partir... des éléments que rien ni personne ne contrôle et qui peuvent modifier lourdement/faiblement, momentanément/durablement, joyeusement/tristement le cours de notre vie.
J'ose espérer que ces petits riens qui nous font parfois changer d'avis ne sont pas le fruit de notre destinée et que nous pouvons choisir notre vie. Autrement, à quoi bon rêver ? A quoi bon écrire ?
C'est le hasard ou l'absence de totale destinée qui nous rend responsable de nos actes. Autrement, à quoi bon féliciter un chercheur ? A quoi bon condamner un assassin ? Tous ne sont que pantins ?
J'exagère mais comme je suis un incorrigible rêveur, un peu trop utopique et donc candide, je veux croire que nous pouvons, si nous le voulons et si nous nous en donnons les moyens, être quasiment maîtres de notre vie.
Merci pour ce poème philosophique. Bon weekend.