Aidez-moi

Aidez-moi doux lecteurs à me trouver moi-même
Je veux comme Socrate ou tel autre savant
Qui marchait sans arrêt et toujours plus avant
Savoir si je me hais ou savoir si je m’aime

Dites-moi le secret de mon âme bohème
Qui ressent le parfum d’une femme en rêvant
Saisit l’insaisissable au passage du vent
Et supplie Erato de m’offrir un poème

La plainte de la pluie calme un peu mon sommeil
Quand froid sous le coussin je fuis Lune et Soleil
Pour confier au néant les miasmes que j’expire

Aussi, vous qui passez au hasard de mes mots
Loin de l’infinité des sonnets de Shakespeare
Saurez-vous révéler la source de mes maux ?

3 septembre 2010

Je ne suis pas Erato (mdr) mais j'offre à nouveau, au Roi du Sonnet, quelques mots...
Bon anniversaire Condor et mille bisous

Merci elfée ! écrivant peu, je n'ai pas souvent l'occasion de passer, mais je voulais quand même te faire un petit clin d'oeil en laissant une trace de mon passage. Je me souviens très bien de ton poème écrit en 2004, 6 ans déjà ! J'apprécie toujours, comme à l'époque, les images fortes de tes poèmes.

Merci Amajyp. En réalité, tu as raison : l'écriture est une auto-thérapie qui m'a bien réussi jusqu'à présent. C'est aussi pour ça que j'écris moins, je me suis déjà auto-soigné ;-)

Allons je reprends la route et je trouve déjà les beautés de ces vers tracés devant moi et me disent que noir n'est pas toujours ce que l'on croit.
Merci pour ce poème il me remet debout et j'entre à nouveau dans cette belle maison d'un premier pas. Vous l'habitez si bien puis cette fée que je connais d'amour qui ajoute son étoile magique. je viens m'assoir et priser les mets qui attendent sur vos tables merci.

Merci delvaux. Je suis heureux si ce poème a pu te remettre debout. Et puis c'est vrai que la maison est accueillante emplies d'étoiles magiques.