La nuit ne communique pas avec le jour
elle y brûle
on la porte au bûcher de l'aube
et avec ses gens les buveurs les poètes les amants
nous sommes un peuple de relégués de condamnés à mort
je ne te connais pas
je connais ton ami
c'est l'un des nôtres
petit à petit il disparaît du monde avalé par l'ombre et les mirages
nous sommes frères
je ne sais quelle douleur ou quel plaisir l'a poussé vers nous
vers la poudre d'étoiles peut-être le vin peut-être l'amour
peut-être quelque obscure blessure de l'âme bien cachée dans les replis de la mémoire....
Ta peur et ton désarroi te jettent dans nos bras
tu cherches à t'y blottir
mais ton corps dur reste accroché à ses certitudes
il éloigne le désir refuse l'abandon
Je ne te blâme pas!*
Lecture de "Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants"