O solitude mon amie,
Tu m'as tranchée de mes racines!
On ne peut vivre qu'à demi,
Si l'on n'a plus ses origines.
Tu m'as tranchée de mes racines,
Ma vie d'avant est une errance.
Si l'on n'a plus ses origines,
On est frustré de son enfance.
Ma vie d'avant est une errance,
Je préfère alors la rêver.
On est frustré de son enfance,
Le bateau pourra dériver,
Je préfère alors la rêver,
Le temps passé est consommé.
Le bateau pourra dériver,
Si de personne on est aimé.
Le temps passé est cosommé,
Je me contente de voguer.
Si de personne on est aimé,
On se lasse de naviguer.
Je me contente de voguer,
Solitaire avec mes pensées.
On se lasse de naviguer,
Les voilures se sont cassées.
Solitaire avec mes pensées,
De l'abîme je suis au bord.
Les voilures se sont cassées,
C'est le vent qui crie à tribord!
De l'abîme je suis au bord,
Mais je peux bien être sauvée.
C'est le vent qui crie à tribord!
Le voyage s'est achevé.
Mais je peux bien être sauvée,
Si mon amour me tend la main.
Le voyage s'est achevé,
On arrive au bout du chemin.
Si mon amour me tient la main,
Mes craintes seront endormies.
On arrive au bout du chemin,
O solitude mon amie...