Mes folies soyez belles
Et tenez vous tranquilles
La brillance de vos yeux allume mon flot des villes
Je vous vois courroucées
Comme des chevaux malades
Allongés sur le flanc respirant une dernière fois
En laissant grands ouverts les yeux
Dans leurs frayeurs
Mes ogresses sorcières
Au bras de vos géants
Peuplez les plaines fertiles
Des masses d’océans
Venez dans mes sommeils vous noyer de soleil
Et souillées comme des porcs
Vomissez vos paroles aux volcans de vos bouches
Je n’ai plus peur de vous
Je n’ai peur que de nous
Mes boiteuses de pas fous
Je ne suis plus fou ni d’amours ni de morts
Je me crois ivre-mort
D’une passion défunte
Les femmes que j’aimais ont tué mes amours
Il n’y a ni jamais encore moins de toujours
Mes hideuses passagères
Vous voilà sans repas
L’abondance de mes chairs ne vous suffira pas
Allez donc voir ailleurs
Si vos carnages festins vous abreuvent de sang
Je n’ai plus peur de vous
Je n’ai peur que de moi.