pays sans vous

C’est un pays de fous
Que ce pays qui meure
Assis sur mes genoux
Il s’embrase et je pleure
L’amour des femmes blessées sur des airs de noyades
Je me sens délaissé
Nous habitions des terres entre le ciel et l’eau
Sur des îles perdues silencieuses solitaires
Pas un mot la bouche mal édentée
Ce sang qui coagule et porte nos espérances
En nous laissant craquer un aboutissement qui ne viendra jamais

Mais toi mon monument
Dans l’immobilité d’une source tarie
Qui volute ses vapeurs aux éléments cassés
Tu m’as fait autrement une simple connaissance
Qui n’en valait pas peine

Toi ma dépassée
Que je cherche toujours
C’est un pays sans tours sans châteaux ni remparts
Qui met la mer en feu rougissante d’immondes
Solide comme un destin
Sans saveurs et sans hontes
Je te crois licencieuse tu n’es qu’une déformée
Comme on pense
Quand on crie en muet
Les mots que tous entendent et font semblant de dire

Je ne suis que méandres d’une tourmente malsaine
D’une impossible vie
Le jour viendra pourtant
Il faut se mettre un terme
Quand ce temps s’éternise et dit que c’est fini
On le sait mais jamais je n’y crois
Pas davantage en toi
Encore bien moins en moi

C’est mon pays de fous
Que j’habiterai seul au coin d’un horizon
Si tu passais par là
Un jour de pluies d’orages
Frappe encore à ma porte mes bras te sont ouverts
Ma passion n’est pas morte

j'adore... même si mes fils de pensées sont emmêlés... j'aime cet univers qui est toi dans lequel tu nous fais toujours voguer...
je n'ai pas toujours toute compréhension mais je mets tes mots à ma porte afin de les tourner au son des regrards pour qu'ils me parlent...

merci Elfée, nous allons reprendre nos contacts avec les autres j'espère. La deuxième partie de ton com. me semble très fort dans la poursuite de ta recherche des mots et l'expression que tu en fais. A bientôt, les passagers débarquent lentement et le vide de la maison-marine commence à se sentir.

Dans ce texte il y a des formes, des couleurs et mille méandres. Il y a l'acidité d'un fiel butiné sous l'enrobage de mots trop sages. Et c'est bien.