Toutes ces douleurs du corps
Qui sont reflets de l’âme
Mirées dans un miroir
Murer dans un mouroir
Et mourir dans la mer
Le choix se fait instable
Assis à cette affreuse table
Le repas servit quand on voyage encore
Toutes ces morts qui survivent en souvenirs muets
Cet oiseau noir désirs
S’enflamme dans un regard amoureux d’une femme
Vous mes éloges sans voix je vous entends au mieux
Sur un vaisseau de feux
Au milieu d’un désert ce plat que je vous sers
Me devient ennuyeux
Sans saveurs et sans goûts
Il perd
Toutes ces douleurs d’hiver
Dans un été perdu qui s’accroche pourtant sans en avoir de sens
Je ne me soutiens plus
Que par une incommode sensation de vertiges
A vous mes abrutisseuses stupides
Cyniquement je m’abreuve de poisons incertains
Et doucement m’éteins dans l’ombre d’une étoile
Les yeux fadement voilés
Comme sous un maquillage
Les douleurs délicieuses des corps
Ne sont que les reflets des âmes
Et je traîne une autre histoire
Comme un oiseau en vol soudain prit par un courant de vent
Plane et s’écrase tel un cerf-volant
Sur le sol
Et meurt j’évite tant que faire se peut
Ces immondes menaces
J’avale l’air du large
Solidement cogné contre mon visage
Je déchire votre image
Me viole en me tordant en tous sens
Me viole et me tue sans absence contrôlée
Je bave deviens l’été une vague scélérate
Qui ne peut me rater
Se regarder dans le miroir se mirer ou mourir dans la mer*
* Après lecture roman