M’endormir aux définitivements
Relents
Lentement sur le bordé d’une terre
Sur le vent sur la mer
M’endormir aux sommeils de tes rêves
Savoir dans cette somnolence
Que tu lances
Ces brèves si belles beautés fières de toi et nous
Pourtant lointains comme des proies
Prêtes à se précipiter sur l’onde
Dévoreuses d’ombres
M’endormir
Aux moments de ressemblances comme si l’absence
Devenait nécessaire à la présence
M’éveiller aux silences de vos souffles
Vous regarder
M’endormir dans cette clairière
Plus blanche qu’une fleur de mousse
Et sur le flot de houle
Me bercer d’un baiser ou d’une parole soupir
M’éveiller
Regarder l’immobile de l’air
L’oiseau et toi fée
Comme si l’amour se mettait à battre dans le cœur
Aux vapeurs des gestes
Aux muettitudes des élans
Se retrouver le corps dans le corps
Et toi en moi inversement
La joie
Partir pour quoi pour qui
L’autre qui ment
Moi qui mens aussi
Ne dire que ce respirement dans l’habitude solitude
Une sorte de repliement
Jouir le moment le monter en le montrant
Puis m’inverser du semblant vers la vérité
Vous dire vous aimer
Puis tranquille m’endormir dans la chaleur trouvée
Du ventre