Je suis très loin
Planté dans mon désert je traverse le monde
Cherche mes sentiers de sables
Dans les couleurs violentes d’une planète inconnue
Je suis très loin
Peut-être de toi nue
Quand le rêve se fait mort
D’écorchures je laisse sur les routes
De continents voleurs voulus
Des traces de sang
Ceux qui me suivent s’abreuvent je m’abreuve des autres
Ceux qui devant moi m’ont appris d’autres routes
Je vole toutes les sensations ne suis qu’un squelette que rien n’accroche plus
Au sens de mes sangs sués
Peut-être toi nue
Je vais me retrouver dans le campement du désert
Les femmes qui danseuses s’entransent
Les mots impossibles à traduire
Les couleurs des peaux de l’iris irisé des yeux
Je vais retrouver mieux pas plus mais mieux
Voyagez avec qui
Dans cette clairière de nues
Peut-être toi vue
Je reconnais en vous
Ce que je sais de moi
Bien peu je vais regarder mes étoiles
Dans l’éclat noir de cette nuit brillante
Du haut de l’escalier
Il faudra bien descendre
Mais je n’écrirai plus
Peut-être pour toi nue