ppakcccd
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 |  Sujet: LE POTAGER...  Lun 3 Oct - 11:24 | |
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Le potager…
C’est peut-être du lard, ou encore, du cochon
C’est peut-être l’espoir en forme de cornichon
Additionnés de choux pour la Fraternité
Bien parsemés de houx pour cette Liberté.
Cette chère Liberté que l’on nous a volée,
Et que l’on a troquée, pour des feuilles de laurier.
Puis on les a jetées sur le tas de fumier
Qui se trouvait partout, dans ce grand potager.
Une innombrable foule est venue piétiner
Ce gros tas de fumier où sont éparpillées
Les feuilles de lauriers bientôt décomposés,
Qui serviront plus tard, à ce grand potager.
Puis un jour est sorti, de ce gros tas de merde,
Un concombre masqué vraiment très salopé.
À moitié cornichon, à moitié tête d’oignon,
Qui s’était mis en tête une révolution.
Il semblait courageux, et n’avait rien à perdre
Il en avait assez, d’être nez dans la merde.
Il voulait respirer, écouter et chanter.
Il en avait assez d’être tout salopé.
C’est dans les rangs gonflés de ses mots insensés
Qu’il retrouva très vite la grande vérité.
Il eut beau retourner la question en tout sens.
Du gros tas de fumier il n’y avait plus d’engeance
Présente pour piétiner la merde du potager.
Il s’était mis en tête, d’être un vrai cornichon,
Très concombre, et masqué, à moitié tête d’oignon.
Il fallait pourtant bien chercher, et puis trouver
Une vraie solution, sans tergiversations.
Mais le vent a soufflé sur la tête d’oignon
Et a montré à tous comme il était puant.
Il se retrouvait seul, assailli d’excréments,
Ce concombre masqué, vraiment très salopé.
C’est sans se démonter qu’il partit batailler.
Car il n’avait toujours, pas dit son dernier mot.
Et peu importe enfin, que naisse la douleur
Si dans nos lendemains, nous y trouvions du cœur.
Mais que venait donc faire ce gros cœur sur la merde
De ce grand potager recouvert de fumier ?
C’est dans l’Egalité qu’il puisa son savoir
Et la Fraternité permit de l’y asseoir.
Non parsemés de houx, sous le mot Liberté
Et pas besoin d’odeurs, pour rassembler les cœurs.
Dans la Fraternité l’Egalité ne meurt.
Si le temps des cerises nous a bien fatigués,
C’est qu’il n’y a sans doute, plus ce gros tas de merde
Qui puait le fumier et qui voulait nous perdre.
Ils se disaient dévoués, « On les a pas ratés. »
Quant au tas de fumier nous l’avons enfermé
Dans un grand bâtiment vraiment très bien gardé.
On y a ajouté, ceux qui étaient dévoués
Et on leur a bien dit, qu’ils étaient condamnés.
Condamnés à humer ce petit tas de merde,
Qui fermente pour le bien, de ce grand potager.
Maintenant il y a, des concombres, non masqués.
Il y a des carottes, qui ne sont jamais cuites,
Des pommes de terre aussi qui ne sont pas des frites,
Des poireaux, des oignons, mais pas de têtes de Cons,
Car nous laissons cela à notre grand héros
Qui a toujours voulu être un vrai cornichon.
Il y a un verger tout près du potager,
Qui échange avec nous nos légumes sans houx.
Ils prennent quelquefois, un peu de notre chou.
On les entend le soir lorsqu’on est tous couchés,
Célébrer la victoire de nos égalités.
Depuis s’en est allé, le concombre masqué.
À moitié cornichon, presque plus tête d’oignon.
Il est parti histoire, de constater et voir
Si d’autres potagers, ou même des vergers
Etaient dissimulés sous des tas de fumiers.
Pas besoin de mémoire pour se le rappeler.
Que la révolution un jour s’est arrêtée.
Maintenant ne savent plus, de la révolution
Qui avait eu l’idée, de cette soupe à l’oignon…
Pp.
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Invité
Invité
| | Sujet: Re: LE POTAGER... Ven 2 Déc - 8:35 | |
| J'ai aimé lire cette longue fable. Il y a suffisamment de place entre les mots pour y cultiver sa propre vision des choses.
PF |
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ppakcccd
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| | Sujet: Re: LE POTAGER... Ven 2 Déc - 10:06 | |
| Pascal F. Merci pour ce commentaire ! Sympa de me donner une direction à laquelle je n'avais pas pensée. Pour cette fable, il y a une suite, mais je ne crois pas l'avoir mise en ligne. Pp | |
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