la solitude

dans la mélancolie de la solitude,
je vis ma vie comme par habitude.
des fois je me sens tout seul,
des fois un peu oprimé.
et quand viendra l'heure de mon linceul,
des gens m'auront quand même aimé.

le poète est en dehors du temps,
et ses écrits peuvent être trépidents.
je pense que j'ai aimé,
et leur mort m'a bléssé.

à vous qui me lisez,
vous me rejoignez.
dans mes sentiments de nostalgie,
mon poème est comme un cri.


le desespoir me gagne;
la solitude m'éprend.
comme dans un chemin de campagne,
je marche seul avec mes tourments.

que restera-t-il de moi
le jour où viendra ma fin,
les écrits de mon émoi
c'est surement mon destin.

Waouh ! C'est le fond du fond, mais je pense que le poète n'est pas en dehors du temps en avance sans doute mais les pieds bien enfoncés dans la glaise du monde.
Dénoncer, dénoncer les obscurantes les déferlantes et les solitudes mais rester toujours les yeux ouverts les regards francs... ce qui reste de nous qui le sait, ni l'autre ni nous alors à quoi bon s'en soucier.
Mais je connais cette solide solitude et le mal qu'elle nous fait.