sans réponses

Le cherchement m’étouffe
De ne pas savoir ce que je cherche ni qui
Va le dire aux oiseaux
Aux océans furieux sous le vent des tempêtes
Va rapporte-moi une lettre un mot simple sans doute
Mais celui qui ouvre une fenêtre
Celui qui bouscule les silences
Des après midi d’hivers
Sur la grisaille du toit

L’envoûtement des cris quand dans cet horrible endormissement
Je fuis
Va le donner à la nuit
A celles qui brillent étoiles des yeux fermés
Va le cherche aussi
Dans la couverture sombre du regard
Saupoudré de lumières qui chantent un espoir
Désolé
Mais la course est truquée dès la naissance
Parcequ’on ne sait ni ne saurons jamais
Pourquoi
Même au dernier souffle on ne pourra pas dire
Qu’on a trouvé
Ni vous ni les autres ni moi

C’est raté tout est raté

Le déversement des vagues à travers les espaces
Le transporté ailleurs celui qui meurt
En riant
Se moque de nous
Même si on veut faire semblant de le pleurer
Je suis dedans recroquevillé otage de mes silences
Prisonnier en partance
Sur ma terrasse tueur des chenilles processionnaires
Comme écrasé par l’inutile comme elles serviles destructrices
De mes arbres tendus vers l’azur

C’est le grand bazar
Là, dans ma cervelle dérangée
Je ne renonce pas
Mais je suis dans le grand chariot des illusions

C’est raté tout est raté

Tu sais poète
Moi qui t'observe à la lorgnette
De mon regard d'alter ego
Je peux te dire que ce n'est pas raté d'une miette
Mais au contraire que c'est très beau.

Salut poète.

Roger.

Merci Roger, mais je suis tellement dans tes écrits et dans cet optimisme que tu me donnes que je n'ose le croire. Je pense que ce monde qu'on voie devant nous et autour de nous va s'effondrer, il faut trouver autre chose, préserver la planète... Bon tout ça ! J'ai lu avec avidité ton dernier texte, je m'en gave pour me rassurer en me disant que tu as raison et que tu l'écris si bien et si beau que je me sens un peu Raté.
Amitiés à te lire

Pierre-Louis,

Je suis sans doute moins tourmenté que toi, mais moi je trouve dans l'ex pression de tes tourments de la beautré comme chez Lautréamont ou encore Baudelaire, je suis sensible aussi à ta soif de création, ton côté alchimiste du verbe.

Merci de me faire profiter de ton talent.

Amitiés.

Roger.

si c'est raté et que tout est raté pas ton poème en tout cas...
un côté terrifiant... gardons espoir...