déferlements

Oh vers moi lointaine
L’autre des autrements hautaine je te moi
Comme toi tu me vous et vois cette roue
Terne qui ferme l’horizon
Bout debout à terme
Encore l’œil arraché se fond.

Je ne supprime des mots que les superflus
Demain aux flots les fluxs
De lumières luxs en fontaine poussent l’heure
Incertaine qui sourd de la source
Et plaine cette plaine comme la mer
D’huile au tableau peint cette croûte grattée
Pour découvrir le sang

Oh vers l’autre présente
Une main absente dans cette sente
L’odeur jasminée du vent
Et l’écroulement en écoulements
Ment
Sur la lèvre une goutte s’écoute goûter aux flancs
Soulevés d’un souffle lent
Soudain précipité
Dans le mouvement saccadé puissant
Du mélangement.

Ouvre ces portes emporte mes sens
Comme morte la feuille descend
Cette nuit l’ogre mit les sens dessus-dessous
Immortelle insomnie j’ai bu
Trop bu les parfums des délices
Jardins.

Oh vers nous ensemble la même pulsion en même temps
Au même instant
Cette impalpable chaîne à travers l’espace nous lie
Cet enlacement déchaîne
Le tourment
Qu’on en finisse enfin pour le commencement sans fin

personnellement je trouve qu'il y a de jolies choses, mais la répétition des sons me dérange... Je sais qu'il est difficile de travailler dans cette musicalité, c'est une recherche forte mais...
bisous Poète

D'accord Elfée c'est une façon d'écrire les mots comme ils viennent et qui donne parfois de jolies choses mais surtout permet une autre recherche qui se rapproche sans l'égaler de Mallarmé je crois mon maître. je l'ai mis pour tenter d'avoir des réactions amis pas forcément en poétique. Merci d'avoir, je le savais, tout compris. Salut ma poète femme-fée que je préfère pour ne pas dire que j'aime... Oh!