Dangers au Café

C’était un pauvre mec
L’a vie ne l’épargnait pas
Le café était trop sec
Surtout, c’était le seul gars
Qui n’était pas gaga !

A côté de lui se déhanchaient
Des nanas aux sourires niais
La serveuse se dandinait
Croyant lui faire d’l’effet

Il buvait, la main glissée dans une poche
Serrant la crosse du pistolet
Deux amoureux s’embrassaient, tout proche
Est ce qu’ils se retourneraient ?

S’il tirait, seul au fond, bien caché
Personne ne viendrait pour l’aider !
Son boulot finissait par le déprimé !
Comme ce Café complètement délabré !

Les vapeurs chaudes lui tournaient la tête
Les autres l’observaient…ça serait leur fête
Il ne pouvait pas sortir comme ça
Ignorant leurs sourires narquois !

Seul au fond du café,
Siffla le meurtrier
Soudainement ranimé
Il tenta de se calmer,
Demanda la note, plutôt salée à payer…
Tous finiraient un jour par le regretter !

Il poussa la porte d’entrée
En murmurant : c’est gagné !
Laissant dans son sillage une odeur de fumée
Solitaire assassin ayant prit un congé…
Prenez-garde de ne pas vous y essayer
Dans cette rue les Cafés sont tous piégés !
Ici c’est vrai, les quartiers sont mal famés
La boisson elle-même est empoisonnée !
D’où son nom : le café du tueur sans pitié…
Ses effets agissent à tout instant de la journée !
Quoi que vous fassiez, vous ne pourrez pas y échapper !

Tout avait commencé par un texte sur l'enfance au regard quelque peu nostalgique, quelques lignes plus loin nous voyageammes au pays des bûchers pour sorcelerie et nous voilà maintenant dans un café glaucque d'une sombre rue ... que de contraste ... j'ai hâte de découvrir la prochaîne destination.

En tout cas bravo.

H.S.

Pascal, H.S, je vous remercie de m'avoir suivit dans cette Rue dissimulée sous les ombres !
C'est toujours un plaisir de lire vos commentaires !
Bisous à vous deux

Oui, ça se disperse un peu mais on a le droit en poésie de prendre tous les chemins qu'on veut.
Une réflexion d'une poétesse américaine à ses élèves :
Il n'y a pas de règles en poésie. Pendant six semaines nous allons danser, danser, danser,avec les mots rien n'est interdit, ni pensées ni absurdités, stupidités sottises en tous genres. La grammaire, l'orthographe rien de tout cela ne compte, du moins au début.
Un élève demande
- Vous voulez dire qu'on peut écrire à propos de n'importe quoi? Même des trucs répugnants.*

Cf : Livre de Siri HUSTVEDT intitulé: Un été sans les hommes.

C'est ce que je disais aussi à mes élèves d'école quand je les initiais.
Donc ici pas un poème Répugnant mais bien envoyé.... ça marche ?

Merci de votre réponse !
J'avoue que je n'ai pas l'habitude d'écrire des poèmes dans ce style mais je me suis dis : pouquoi ne pas essayer ?
Bonne journée !!
Amicalement

clap clap clap! pourtant... on s'y promène avec plaisir...
puis... brrrrrrrrrrrr!!!!!!!!!

Merci d'être entrée dans l'obscurité de cette Rue le temps d'un poème !
Bonne soirée !
Cordialement