HOMS

Homs je ne te connais pas
Je n’ai jamais foulé tes rues ensoleillées
Jamais écouté les paroles de ton peuple
Homs je n’ai de toi aucune image en tête
Homs je ne sais rien de toi ni la chaleur
Ni l’accueil je ne te connais pas
Es-tu aujourd’hui une ombre de Guernica

Homs je n’ai rien dit sur toi
Sans doute dans tes richesses
Aussi dans tes misères
Les tours de tes mosquées
Chantaient les gloires de dieu
Le tien celui des hommes qui vivent dans la beauté
De quelques pays qu’ils soient
Homs es-tu dans ta détresse
Une ombre d’une autre Dresde
De Santiago du Chili des dictatures Grecques
De Berlin de ces villes et ces hommes
ces femmes et ces enfants
Que les tyrans détruisent
L’image en agrandi de toutes les oppressions
Qui brisent les libertés
Homs je ne sais rien de toi
Apprends-moi les forces de notre humanité

Homs je n’ai rien vu de toi
Sans doute dans tes ruelles
Des amours se sont nouées
Des enfants s’amusaient en criant de bonheur
Même peut-être riais-tu jusqu’au fond des malheurs
Homs j’entends parler de toi
Ecriras-tu l’histoire aux traces de tes sangs
Je me révolte seul du loin de ma maison
Ici le soleil brille la mer chante l’amour
Les hommes trouvent la passion
Les femmes aiment leurs enfants

Homs je te connais enfin
Et porte tes douleurs et je crie
Et je pleure
Et ma colère est grande
De voir les dirigeants du monde celui qui n’est pas tien
Rester des immobiles dans leurs actes
Et briser tes élans
Mais je sais que ton sang
Abattra les tyrans
De quelques pays qu’ils soient
Homs je n'avais de toi aucune souvenance
Mais je te dis merci dans mes reconnaissances
Ainsi qu’à ces amis qui meurent pour nos naissances

Une ode à la liberté, aux soulèvements brisant les carcans, et ouverte, et d'une grande générosité dans votre approche du monde. Un poème que j'ai goûté.

Amitiés.

Merci Pascal, mais je crois que les peuples de quelques pays qu'ils soient se battent aussi pour tous les peuples du monde et pour nous faire savoir que nous ne sommes jamais à l'abri et que notre attention doit être toujours éveillée. ceci même si je reçois des insultes ( Voir mon poème " La peste", j'ai beaucoup donné contre le nazisme avec mes mes parents, certains hélas morts en camp, contre Franco puis en Algérie et autres dans mon existence pou avoir le droit de crier pour me sentir profondément concerné.
Je signale que ces deux poèmes ont été repris par des instances pacifiques nationales pour diffusion.

Merci à toi