Proposition

Quand a demandé la mer
Aux étoiles dans l’espace
Quand cesseras-tu de t’appeler la terre alors que tu n’es rien

Dis-moi ce qu’elle devient
L’étoile avalée par le trou noir
Béant comme tu m’avales aussi
Quand dans le noir de ton lit
Tu me prends
Je ne sais pas où je vais ni ce que je suis
Dis-moi où va l’étoile dans le ventre immense
De cet Alien qui te dévore
Comme tu me dévores quand tu m’installes face à toi
Dans l’immobile de ton regard
Qui transperce mes âmes

Qui demande le nuage
En pleurant sur la mer elle dit
Tu ne me mouilles pas
J e suis déjà pleine d’eau
C’est moi qui te nourris
Comme tu me donnes la vie
Quand tu ne sais qui
Me lance vers la splendeur de tes bras
Renfermé dans le ventre immense
Je nage ne sais qui je deviens

Pourquoi demandent le vent et le ciel
Et les oiseaux
Comment demande le cavalier errant dans le désert
Condamné à rechercher son frère
Pour le tuer
Condamné dans l’espace flottant
Comme je me sens flotter enfin au-dessus de toi
Quand je hurle comme un loup
Et que tu me sais satisfait

Ailleurs je vais
Dit le cavalier sans tête
Attaché à la folie de son cheval
Mort dans cet Alien -pieuvre
Qui veut nous dévorer*

*D’après le film « The proposition » de Jonh, HILLCOAT

merci Pascal, mais fatigué par les gérémiades inutiles de poète abruti par mes vers de mirliton je n'écris plus que par rapport au génie des autres. Donc incompréhensiblement mais sans intérêt particulier.