Promenade solitaire

Je reviens du marais
Posé sur les canaux le temps calme s’éternise
Les heures s’immobilisent le chant d’une alouette
Se marie aux croassements des grenouilles vertes
Je me suis arrêté sur le bord d’un canal
Le ciel s’est habillé de lourds nuages d’orages
Dans la douceur des prés
Des vaches ruminantes couchées dans la verdure
Posaient des taches blanches

Je suis resté statique aucun bruit de la ville
Ne se glissait dans cette horreur du lieu
Je t’ai vue arriver
Assise près de moi tu regardais aussi
Ces tableaux de couleurs…..

Le reste n’est que l’histoire
D’un poème pleurnichard
Sur des sentiments qui sont morts
Simplement illusoires
Des vers de mirliton troués de sentiments
Romantisme nuisible

On passe sur la rive
Silence
Je finis mon roman

je rejoins Pascal dans ce sentiment de plénitude... mais on retrouve bien le Pierre-Louis dans les derniers vers lol

merci mes maîtres. Mais l'original n'est pas ainsi tout au moins sur la suite car c'est toujours une tourmente que j'ai cachée tant elle me ronge avec ses délires qui me font fuir la poésie pour le roman. Le dernier va paraître prochainement titre " Chronique d'une protection supposée"

Bravo Pierre-Louis ! La sérénité entre poésie et roman. Personnellement,je ne serais pas capable d'écrire un roman.

Amicalement.

Roger.

Une grande sérénité appuyée par une belle apparition au milieu de ce triste paysage ... Un fond de mélancolie sur la fin ; peut-être une sorte d'illustration qui décrit la fin d'un romantisme aboutissant ce roman ?
Très beau partage !!! BRAVO !

Amitiés

Marianne

merci. Je suis étonné des réponses sur ce texte qui me fait croire que si on écrit des "gentillesses" on est mieux compris que dans la mouvance des tourments qui m'obsèdent j'en veux pour preuves les manques de coms sur d'autres textes sans doute plus difficiles à comprendre... Voilà. Merci encore, mais heureusement que je n'ai pas mis la suite car tout ça se termine dans le drame du crime de l'assassin... Ouf !