Parfois, le matin,
Je suis un pull vide,
On m’étend par grand vent,
Un bulbe sans racine,
Sans germe,
Un caïeu mort,
Un étang curé,
Un échantillon de lin,
Une sorte de froissements,
Un tissu de sérac de glace bleue,
Un poivre de menthe de lune,
Un minimum de dune.
Parfois, le matin,
Je suis complètement vide,
Oté,
Encaissé,
Sur le fil d’attente.