d'un seul traît

Alors le bougement des mots
ces écorchures qui nous arrachent l'âme
ces natures envolées dans l'écrasement du temps
ces perpétuelles grattures
que nos ongles coupés comme des ailes cassées
nous empêchent de traiter
je les traite de traitres
et les regarde s'envoler moi épuisé de sauter
de lancer mes mains vers eux pour les tenir enfin
quand je crois les saisir
quand en ouvrant la main ils s'empressent de partir.

Ces criyallements qui fuient
comme les cris de mouettes et se perdent sur le flot
et nager
et courir et sauter et mentir
ne pas savoir qui va les saisir
toi elle une autre voleurs affreux
qui me volent et s'enrient
je vous viole chaque matin de vie.

Ces brûlements d 'amours enfin que l'on saisit
et la caresse qui calme
ton souffle posé contre mon ventre
endormissement de cette folie
entre dans ton antre m'épuise et rafraîchi
l'horreur de cette nuit
dans le cri
le silence revenu.

je te dis d'être là de me faire mille enfants
de mots cicatrisants.

...C'est bien toi ton style ton aencre vivante force nature.Le rythme
déployé les sonorités qui jubilent courent (malgré le point à chaque strophe) épuisent se reprennent et s'épuisent se posent comme les corps après l'amour
J'aime la dernière strophe ...et le dernier vers
J'aime-tout court-
oui, je sais tu pourrais dire qu'exprimer -j'aime-n'est pas suffisant pour un commentaire mais puisque c'est vrai pourquoi le taire

"L'écriture est-elle mise en acte du silence comme au théâtre où il s'agirait d'ordonner le chaos du monde et d'y déposer ses corps
où tout ensuite n'est qu'histoires de murmures..."

Mais cette force qui se dégage de tes poèmes vient aussi dans tes commentaires. Je suis ébloui par ceci et cela. Ton esprit ton âme et la course folle de tes mots s'accrochent encore mieux aux miens et ces accompagnements me sont sains.ou saints.ou seins ou...
Tiens il pleut le vent revient écoute ! la mer commence à bouger en grognant mécontente d'être réveillée.
Bon vent et encore d'écrits comme ce j'aime dis-tu est insuffisant mais que j'aime pourtant