Il y a ce soirDont je bois les flammesA la commissure de tes sourires.Et des clins de doute en sus-tentation.Le sais-tuTes lèvres sont des éclusières laborieusesElles ont la patience ronde de l\'orange sanguineJuteuse des êtres qui cousent le monde.Ton âme murmure les mots que j\'attendsElle file parallèle au désirSur des milliers de kilomètres d\'un fleuveApprivoisant sa lumière.Je ne sais pas;Nous savonsJe ne sais pas;Nous nous aimons.