Je suis un troubadour un trouvère
J ’aime clamer les mots les vers.
Ils jaillissent d’un corps déchiré
Par l’amour les émotions crevées
Ils résonnent dans ma tête
Ou mes pensées se bousculent
Soudain un torrent invisible
Prend ma main pour cible
Qui laisse s’échapper kyrielle
De consonnes de voyelles
Comme mille pétales de roses du matin
Elles forment sur feuille dessin
L’esquisse profonde d’une académie
Je suis un troubadour un trouvère
J ’aime peindre les mots les verts.
A chaque vocable une colorie
Papier et toile lueurs chantent
Sont elles le troubadour, le trouvère ?
Jaillisssent sur les murs leurs mystères
Leurs abysses me hantent